
La fête des mères en Suisse, c’était le 14 mai. Mais vu que je suis aussi un quart française, il était naturel que je partage quelques images de notre journée. Nous n’avons rien fait de particulier comme vous pourrez le constater mais nous avons été ensemble. L’essentiel.
J’ai été réveillée à 6h00 du matin ( alors que pour une fois Tom dormait paisiblement) par des léchouilles de joues, des tirages de cheveux, des « Maaaaaamans, mon biberon! » et des bisous baveux. J’ai adoré ça. Les serrer si fort. Entendre leur « maman, je t’aime » et les « ma maman d’amour ». Sentir leur impatience à m’offrir leurs cadeaux qu’ils avaient soigneusement cachés dans l’appartement (avec la complicité de leur papa) . Des trésors. Pas de colliers de nouilles, pas de cadeaux moches. Non. Un poème lu avec tendresse, un cadre me représentant en super-héroïne, une bouteille de savon décoré avec amour. Mes trésors.
Ils m’ont préparé un petit-déjeuner hors-norme et ensuite nous avons fini la journée au zoo pour fêter l’anniversaire de Charles.
Je n’ai fait aucune corvée ce jour-là. Et même si il m’a manqué des heures de sommeil, même si cela serait plus facile d’être au bord d’une piscine avec un mojito sans eux, j’étais à ma place ce jour-là. Voir et sentir que j’étais la personne la plus importante au monde à leurs yeux valait tout l’or du monde. Non ce n’est pas un lieu commun. C’est la vérité. Et même si parfois je ne suis pas parfaite à mes yeux, Eux, ils ne voient aucun de mes défauts.
C’est eux que je devrais fêter. Je devrais leur dire, merci. Merci de m’aimer comme je suis. De me donner leur confiance. De me pardonner. De me faire sentir fabuleuse alors que je me trouve imparfaite. De me trouver belle alors que je me sens moche. Merci pour les mots doux chuchotés à l’oreille. Merci de me faire rire quand j’ai envie de pleurer. Merci de me battre aux batailles de coussins. Merci d’être imparfaits . Merci d’être vous. Merci de rendre à la vie toute sa saveur. Merci de faire des choses simples des vrais petits bonheurs.