Se focaliser sur l'essentiel.
J’ai vécu une semaine sans lui. Une semaine dans la peau d’une maman solo. C’était une première depuis qu’on est parent ! Mais tu sais quoi ?! Je suis prête à le refaire. Non, je ne suis pas maso ! J’apprends à chaque fois. Et cette fois-ci, j’ai appris à lâcher encore un peu plus prise et à me concentrer sur l’essentiel, eux.
Une semaine sans lui
Le dimanche soir, ma liste de chose à faire était prête ainsi que le planning avec les activités de la semaine. J’étais dans les starting-block, prête à montrer que je peux parfaitement tout gérer; activités, ménage, courses, le blog, la paperasse, etc. Après 24 heures seule, à courir partout, à tenter de nettoyer mon four et mes sols alors que Jules et Charles jouaient dans la neige, à ranger 6 fois le salon, et à ne pas pouvoir me poser 10 minutes avant 22h, j’ai rapidement pris conscience que je n’y arriverais pas. Alors, au lieu de s’acharner, j’ai pris mes dispositions. J’ai repoussé certaines corvées et gardé celles qui étaient compatibles avec cette semaine particulière. Au diable, mes envies de zéro déchet et de « défi sans supermarché ». Et bonjour, les courses livrées à domicile et les repas vite fait.
Ce que je retiens de cette semaine seule
Je ne vais pas vous mentir. C’était fatiguant d’être seule à tout gérer. C’était même parfois difficile, surtout à deux heures du matin quand deux, voir trois enfants, appellent en même temps. Au final, je me suis rendu compte que les mamans solos devaient avoir une vie encore plus « challenging » et que même si elles sont sûrement pleines de bonnes intentions, la réalité doit les rattraper souvent. Il ne m’aura fallu que deux nuits catastrophiques pour que le lendemain, je sorte manger au fast food pendant que notre femme de ménage rendait notre maison toute brillante. Et pendant ce temps, j’ai profité de rire avec eux autour du repas, de parler au lieu de les reprendre pour les coudes sur la table, les couverts pas utilisés, les miettes parterre et le verre d’eau renversé.
Cette semaine, m’a appris qu’il vaut mieux être là à 100% avec eux que d’être frustrée pour ma pile de linge sale, pour la poubelle pas sortie ou pour mes articles pas publiés. Certains appellent cela de la résilience. Moi j’appelle ça l’expérience. Bref, j’ai lâché prise et j’ai profité de vivre des moments un peu hors normes vu que l’école a fermé ses portes deux après-midi à cause des conditions météorologiques désastreuses. Et finalement, c’était super. J’ai juste profité de leur raconter des histoires, de faire des câlins, des bricolages et de vivre avec eux. Et à chaque fois, je suis fascinée de voir à quel point lorsque je suis calme; ils le sont aussi.
Quelles sont les corvées vraiment indispensables? Quelles sont celles que nous pouvons déléguer?
Bien sûr, j’aurais adoré pouvoir assurer sur tous les fronts en mode « Bree Van der Kamp ». J’aurais adoré leur cuisiner des bons petits plats maisons à tous les repas, leur préparer des pâtisseries pour leur récréation et les goûters, relever le défi « un mois sans supermarché », écrire sur le blog, assurer à mes rendez-vous avec un ou deux enfants, faire le ménage, plier le linge, nettoyer mon frigo. En quelques mots, abattre ma to-do liste. J’aurais adoré. Seulement, je n’avais pas envie de me mettre la pression. Je n’avais pas envie d’être parfaite. J’avais juste envie de me faciliter la vie. Tout compte fait, pourquoi je me stresserais pour des choses auxquelles personne ne prête attention à part moi.
Pourquoi se mettre autant de pression à ce que tout soit parfait, alors qu’au final, rien ne le sera jamais? Quelles sont les corvées vraiment indispensables? Quelles sont celles que nous pouvons déléguer? Quelles sont celles qui nous offrent de la sérénité? Quelles sont celles qui nous stressent?
Ici, la gestion du ménage et tout ce qui l’entoure était une vrai source de stress et de conflits. Du coup, je pensais que c’était un luxe d’avoir une femme de ménage et j’ai longtemps repoussé l’évidence. Mais cette semaine m’a permis de réaliser que c’était une nécessité. Avoir quelqu’un qui s’en occupe, une fois par mois ou une fois toutes les deux semaines, m’a enlevé une grosse partie de charge mentale. Même si, nous continuons en famille, à faire les sols, à passer l’aspirateur, à faire les lessives, la poussière et les vitres, c’est relaxant de savoir que ce sera parfaitement fait et que tout sera brillant comme par magie au moins deux fois dans le mois. Rentrer d’une activité avec les enfants, et sentir l’odeur du propre et voir le linge dans les tiroirs pliés, c’était un vrai bonheur et ça m’a clairement aidé.
Du coup, depuis, Najat de Batmaid.vient deux fois par mois. Et j’en suis ravie. Notre fée utilise mes produits ménagers. Elle est discrète et efficace et m’offre une vraie sérénité. Je me demande d’ailleurs comment j’ai pu faire sans. Bref, je délègue et je me concentre sur l’essentiel. ( en plus, petite confidence en passant mais ça reste entre nous; je déteste faire le ménage )
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